Le professeur Osheroff, prix Nobel de physique, explore la superfluidité de l’hélium-3 et évoque une éthique de la science

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Alexandrie, 10 juillet 2005—Le samedi 10 juillet M. Douglas Osheroff, prix Nobel 1996 de physique, a donné deux communications l’une relative à la superfluidité (découverte pour la première fois en 1937 par Pyotr Leonidovich Kapitsa) et à la physique théorique et appliquée, l’autre à l’attitude du scientifique, qu’elle soit éthique ou qu’elle concerne les conditions générales de la recherche scientifique.

Dans sa première communication le professeur Osheroff a évoqué la découverte qu’il fit avec David Lee et Robert Richardson à Cornell en 1971 et qui leur valut le prix Nobel 1996 de la superfluidité dans l’hélium-3. Cette découverte concerne la physique des basses températures, elle montre qu’à une température de quelques millièmes de degrés au-dessus du zéro absolu, l’hélium-3 (un isotope de ce gaz) avait une superfluidité extraordinaire. Le professeur Osheroff a ainsi fait l’historique de la découverte qu’il fit en commun avec les professeurs Lee et Richardson, puis il a pour finir parler des applications qui en avaient été faites. Cette découverte a eu des effets dans de nombreux domaines qui vont de l’appareillage électronique à l’étude du cosmos.

Dans sa seconde intervention, il a fait œuvre tout ensemble d’épistémologie (étude critique de la physique) et d’éthique (science de la morale appliquée à la science). Ce qui ressort de ses propos est que la science est une aventure collective (tant dans le temps que dans l’espace). En effet, le partage des données, la persévérance individuelle lorsque des autorités ou des institutions scientifiques mettent en doute des recherches et enfin lma finalité de la science qui est en dépit des récupérations (en particulier de l’industrie militaire qui finance les laboratoires) se doit de servir le bien-être de l’humainité tout entière.

Le professeur Osheroff Au cours de la communication


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